Porter un bébé et le voir naître un jour est le souhait de nombreuses femmes. Alors que certaines d’entre elles apprennent qu’elles seront bientôt mamans dès l’apparition des signes de grossesse, d’autres femmes ne s’en rendent compte qu’à la naissance de leur bébé. C’est ce qu’on appelle le déni de grossesse. Ce phénomène est caractérisé par une absence presque totale des symptômes de grossesse. Comment l’expliquer ?
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Quand dit-on qu’il y a déni de grossesse ?
Le déni de grossesse peut se définir de plusieurs manières. C’est avant tout le fait pour une femme de porter dans son ventre un fœtus sans le savoir. Certains le définissent aussi comme une façon de refouler systématiquement toute idée de grossesse. Ce phénomène est encore défini comme l’absence ou l’inexistence des symptômes de grossesse. Mais dans certains cas, les symptômes apparaissent sans être compris par la future maman.
Selon les cas, le déni de grossesse peut être :
- Partiel ;
- Ou total.
Concernant le déni de grossesse partiel, la future maman se rend compte qu’elle est enceinte après le quatrième mois de grossesse. Elle fait le constat généralement à partir du 4e mois au cours de la 15e semaine de gestation. Pour ce qui est du déni de grossesse total, elle s’aperçoit qu’elle était enceinte seulement à l’accouchement. Mais il faut dire que ce cas n’arrive que rarement.
Ordinairement, lorsqu’une femme tombe enceinte, plusieurs symptômes sont remarquables. Les symptômes qu’on observe le plus sont l’envie de vomir, les dégurgitations, la disparition des règles, le grossissement du ventre, la perte de poids ou la prise de masse et l’augmentation de la poitrine. Ces symptômes ne sont pas identifiables quand il s’agit d’un déni de grossesse. Toutefois, il peut y avoir de légers symptômes comme le vomissement ou la nausée.
Peut-on faire un déni de grossesse en y pensant ?
Rassurez-vous : cela est irréalisable. Mais avant de rentrer dans les détails, il serait bien de connaître les facteurs de risque et les éventuelles causes d’une gestation non perçue.
Causes et facteurs de risque
Le déni de grossesse est avant tout un mécanisme de défense psychique. Chez certaines femmes, pour de nombreuses raisons, porter un bébé dans son sein est tout simplement inimaginable. Dans cette situation, l’inconscient de la femme lui procure une certaine protection. Un blocage s’installe au niveau du subconscient et empêche la transmission de toute information de grossesse au corps. C’est ce qui explique l’absence totale de symptômes dans cette situation.
Il peut y avoir déni de grossesse lors du premier accouchement et même à la seconde délivrance. Il y a également de ces situations qui peuvent provoquer ce phénomène chez une personne de sexe féminin. Le déni de grossesse peut arriver après une agression sexuelle ou une stérilité présumée par un spécialiste de la santé. Dans un environnement familial toxique, une femme peut souffrir de déni de grossesse. Lorsqu’une femme tombe enceinte de façon régulière à intervalle proche, on peut de même remarquer un déni de grossesse.
Penser au déni de grossesse peut-il occasionner le déni de grossesse ?
Le fait de penser au déni de grossesse ne peut en aucun cas l’engendrer. La probabilité est nulle. Cela n’est pas possible. Il est tout à fait légitime de s’interroger sur le sujet. Le simple fait de s’interroger là-dessus est d’ailleurs la preuve que la grossesse est envisageable dans votre esprit.
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