Pourquoi faire 25 ou 33 séances de radiothérapie ?

par OrdMed Santé
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Pourquoi faire 25 ou 33 séances de radiothérapie ?

La radiothérapie est l’une des méthodes les plus empruntées pour soigner le cancer, tous types confondus. Pour éliminer les cellules cancéreuses, le traitement est décomposé en plusieurs séances dont le nombre dépend de la tumeur et de son évolution. Voici les raisons de faire 25 ou 33 séances de radiothérapie.

La procédure de 25 séances

La radiothérapie est un traitement ciblé du cancer par rayonnements ionisants. Le but de la procédure est de réduire ou d’éradiquer les cellules cancéreuses pour permettre au patient de recouvrer la santé. Le système de prolifération est donc bloqué et détruit au fil des séances. En fonction du type de tumeur, de son stade d’avancement et des symptômes du patient, le nombre de séances va varier. Une radiothérapie en 25 étapes est planifiée sur plusieurs semaines. En général, on peut compter 3 semaines au minimum et 8 semaines au plus dans les cas les plus graves. Le nombre de séances (25) est en réalité totalement dépendant de l’état du patient.

Une équipe médicale établit le traitement en évaluant consciencieusement la tumeur et les facteurs de risques. Ainsi, à raison de 25 séances quotidiennes ou effectuées 4 ou 5 fois par semaine, le patient a toutes les chances de guérir. Un traitement par jour, sauf les week-ends par exemple, permet au patient de faire des pauses et de se consacrer à d’autres pans de sa vie. La fréquence ainsi que le nombre de radiothérapies sont susceptibles d’être modifiés durant le traitement selon les résultats obtenus.

Raisons de faire 25 ou 33 séances de radiothérapie

La procédure en 33 séances

Une radiothérapie étalée en 33 séances peut convenir à tout type de cancer, mais principalement aux cas les plus graves ou aux stades les plus avancés. Qu’il s’agisse de tumeurs sanguines, solides ou métastasées, ce schéma de traitement est efficace pour détruire les cellules cancéreuses. En réalité, la puissance de rayonnement n’est pas plus forte ici. Bien au contraire, elle est plus faible avec un nombre de séances plus élevé. Le but est d’éradiquer le cancer en douceur afin de limiter les effets secondaires, lesquels peuvent être difficiles, voire impossibles à supporter pour le patient.

Une radiothérapie en 33 séances est donc souvent préconisée pour les cancers volumineux ou pour ceux qui impactent directement un organe sensible du corps comme le foie. Le fonctionnement des tissus autour de la tumeur est mieux préservé contre les complications.

Le fractionnement en 33 séances au lieu de 25 est indiqué également pour évaluer le seuil de tolérance du malade vis-à-vis de certaines substances. Une intolérance ou une sensibilité particulière peut ainsi être détectée et prise en compte tôt, ce qui permet aux médecins de corriger le traitement. Si les produits en cause ne peuvent pas être remplacés. La radiothérapie à faible intensité permet d’alléger les effets secondaires subis par le patient comme c’est le cas avec le taux de globules blancs élevé. Il peut ainsi avoir une qualité de vie relativement bonne.

Les différentes étapes d’une radiothérapie

Les différentes étapes d’une radiothérapie

Selon les statistiques publiées sur le site santé publique France, une femme sur 6 et 1 homme sur 5 développent un cancer au cours de sa vie. Chaque tumeur est traitée différemment, mais en ce qui concerne la radiothérapie, un protocole adaptable est mis en place. L’oncologue, le dosimétriste, le physicien et plusieurs autres spécialistes se concertent pour décider des meilleurs paramètres pour éradiquer l’affection du patient.

Globalement, la radiothérapie se déroule en 4 étapes. On a la phase de détection de la zone cible qui permet de connaître précisément la position et les mouvements du cancer. La dosimétrie est la phase de calcul des doses de rayonnement en prenant en compte l’âge du patient, la taille de la tumeur, son type et les organes à proximité. La troisième étape est celle des séances de radiothérapie qui sont habituellement prodiguées en ambulatoire. La dernière phase est celle du suivi post traitement pour observer l’efficacité du traitement à long terme et prévenir une potentielle récidive.

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